mercredi 30 décembre 2009

Lecture légère

Il me restait le choix entre Dickens et Heureux parmi les morts dans ma pile de livres à lire, et je dois avouer que je n'avais pas le coeur de m'attaquer à 500 pages de misère sociale en ces temps de fêtes. Donc par élimination, il me restait Elisabeth Barillé.

Jamais entendu parlé d'elle, le quatrième de couverture n'était pas particulièrement inspirant, mais c'était un cadeau choisi spécifiquement parce que cela se passait dans le milieu de la mode. Les cadeaux sont sacrés, et la mode c'est légèr et fascinant, donc parfat pour Noël.

L'écriture m'a un peu rebuté. Ce n'est pas le niveau de Marc Lévy ou Guillaume What'sHisFace, mais on s'en rapproche. Plusieurs personnages se recoupent dans le roman, et les clichés n'en sont pas absents. L'ado en mal de vivre, l'artiste narcissique, le vieux qui se sent seul... Au fil des pages, l'histoire et les personnages prennent (un peu d'épaisseur).

Un livre parfait pour les vacances. Facile à lire entre deux digestions difficiles, et partiellement oublié dès la dernière page tournée.

dimanche 27 décembre 2009

Classique déjanté


Ayant un grand manque à combler question culture, il est rare que je refuse des invitations théâtre. J'ai vu que La Mégère à peu près apprivoisée était une comédie musicale, donc excellente pour combattre la morosité de décembre.

Les cinq premières minutes m'ont fait sérieusement me demander ce que je faisais là. Six personnes chantant (plus ou moins juste) en choeur, et moi ne comprenant rien (étant -presque, je me la joue jeune- de la génération Ipod, je suis sourde mais quand même...). N'est pas Bob Fosse qui veut.

Après ces cinq minutes, j'étais subjuguée. Le prélude ne rend guère hommage à la pièce (?) et au talent des acteurs/chanteurs/musiciens/danseurs. Version totalement déjantée de la pièce de Shakeaspeare La mégère apprivoisée, rien n'est cohérent ou logique mas tout est drôle. On admire le metteur en scène/auteur/acteur Alexis Michalik pour sa tirade totalement surréelle sur la guerre en Irak.

La pièce n'est probablement à recommander aux puristes qui aiment le classique mais pour ceux qui aiment les performances (danse/chant/jeu), La mégère à peu près apprivoisée est un must!


mercredi 23 décembre 2009

The Birkin


After a diet of Mankell's Wallander books, I needed a bit of respite from all the blood and gore. What better antidote than a book that was the furthest in subject matter? I picked up Michael Tonello's Bringing Home the Birkin because of its title and it was so much fun to read! And to think that it is actually a memoir. The book opens when Tonello falls in love with the city of Barcelona and decides to move there. Never mind that the job he was supposed to have in the city never materialised. To finance his life, he turns to...ebay and finds that there is much potential to this online market. Encouraged by his first sales, he decides to start selling Hermes scarves and of course there is a huge demand for them. When he starts getting queries for the Birkin, he has no idea what it is. And so starts his crazy quest to supply the world's fashionistas with the elusive Birkin.
It is a rollicking good read as he travels the length and breadth of the globe in his relentless quest. Along the way, he acquires the Birkin acquisition outfit and comes up with a tongue-in-cheek guide to the various personalities one might encounter in the different Hermes stores. And we learn that of all of them, the one most helpful for the search is the Grandmother personality. With such a quest, there are moments of great hilarity and I especially enjoyed his encounter with an especially snooty sales person in the Marseilles branch of Hermes. It is a passage designed to be read aloud.
So what is the secret to acquiring the Birkin? I would tell you except it would deprive you of the chance to read this funny and memorably light memoir!

Noir fiction


It seems to me that Scandinavian authors have now cornered the market on crime fiction. Move aside P.D. James and Ruth Rendell and make room for Stieg Larsson ( I finally succumbed and read the Millenium trilogy), Arnaldur Indridasson, M.Sjowall and P. Wahloo (whew! what a mouthful, whose books were recently reviewed by Red Addict) and of course Henning Mankell, just to name a few. What is it about these cold countries that provide such fertile ground for crime fiction? And who knew that there was so much going on underneath all that ice and cold? While I haven't gotten around to reading the grand scope of such crime fiction, I have to say that I was quite in thrall by Mankell.

Mankell is most famous for his series starring Kurt Wallander, the dour inspector whose adventures have recently been filmed by BBC where Wallander is played by Kenneth Branagh. Despite the rather grim nature of the series (all blood and gore), there is something strongly addictive about them. I started out sceptical and ended up being thoroughly fascinated by this character. When the series opens, Wallander is lonely and divorced, in danger of being an alcoholic but there is something strangely touching about him. Maybe its because despite all the mess in his private life, he is relentless in making some sense of the senseless crimes that land on his watch and would do almost anything to solve them. Maybe its his devotion to his otherwise thankless job? Or maybe its the sly sense of humor that Mankell sprinkles sparingly in his prose? For whatever reason, you get hooked into the series. So much so that his other books are left quite well behind them. Mankell's newest book The Pyramid is funnily enough a series of short stories that take us quite early into Wallander's career. Its here that we see the beginnings of his conflict with his father and ex-wife. I know that fans of crime fiction generally prefer to have full length novels but make an exception for the Pyramid. Its a welcome addition to the Wallander universe

All that glitters

Glitter and shine. Two words dear to my heart. I admit to have a certain weakness for all things shiny and glittering. Finally the world has (kinda) caught up with the shine madness when this season showed all manner of delightfully shiny stuff that you could actually wear without the cringe factor. And what more perfect time to wear them than this Christmas when the weather has been far from sunny and bright?


Here are some of my favorites...

A Stella McCartney top that you can keep for ages in your wardrobe...


A beautiful Marchesa dress to wear for the Reveillon...
If you want something shiny but don't want to stand out too much, this Derek Lam skirt is the perfect compromise...

And finally a nice party top from Michael Kors..
Sometimes, fashion is just the thing to cheer you up!

dimanche 20 décembre 2009


Il était enfin temps d'aller voir (au théâtre St Michel) Cuisine et dépendances, la pièce qui lança Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Pièce jouée en permanence dans différents théâtres, elle est le reflet de la marque de fabrique des deux auteurs: le cynisme,et un certain déabusement sur la société.

Au cours d'un dîner entre (ex-) amis, et ex tout court, les rancoeurs remontent à la surface. Les gens changent ou ne changent pas, mais les jeunes adultes sont devenus de véritables adultes qui doivent désormais faire face à la réalité, ou qui tentent encore d'y échapper.

Sans avoir vu le film, et sans connaître quels personnages jouaient Bacri et Jaoui, on reconnaît les acteurs qui ont repris leurs rôles. Leur ressemblance est stupéfiante, tant physique, que gestuelle ou vocale.

Je suppose que le style Jaoui/Bacri ne laisse pas indifférent et que l'on aime ou l'on déteste. Etant moi-même désabusé et cynique, je ne peux qu'aimer, et la pièce est comme tous leurs films un régal. Cependant après vu presque toutes leurs oeuvres, je ressens une certaine lassitude. Je ne suis pas sure qu'ils aient besoin de se renouveler, mais la pièce me paraissait quelque peu déjà-vu. C'est peut-être un signe qu'il faut que je change de registre pour l'année prochaine...

samedi 19 décembre 2009

Comédie de boulevard


Dans la même veine que Le Carton, Clément Michel a repris le même schéma: Des amis se retrouvent lors d'un événement fédérateur (un déménagement, des vacances). Tous les agacements quotidiens ressortent pour se transformer en frictions, voire clashs. Le procédé n'est pas nouveau, et avec un peu de malchance, vous l'avez déjà vécu. Personnellement, en évitant les déménagements, les vacances entre amis, et même les amis, j'ai trouvé la solution pour ne pas connaître ce genre de problème.

Dans le grand bain, deux couples et deux ex se retrouvent dans une maison dont l'argument de vente était la piscine, qui se révèle être vide, et qui cristallise alors toutes les tensions. On y retrouve les personnages stéréotypes: la bimbo, le businessman, la bonne pâte, la stressée de la vie, la cynique. De façon assez déprimante, je me retrouvais dans la stressée de la vie et dans la cynique, alors que je suis suppose qu'il aurait été plus flatteur de me retrouver dans la bimbo.

L'intrigue se devine dès le début, et la pièce ne révolutionne clairement pas l'histoire du théâtre mais on passe un bon moment. Certains acteurs (dont l'auteur de la pièce) sont excellents, d'autres sont moins convaincants, mais dans l'ensemble la prestation est bonne. Et puis finalement, vu le froid actuel, qui n'a pas envie d'aller voir une pièce qui se passe dans le sud de la France, et où il fait CHAUD?



samedi 5 décembre 2009

Tranche de vie

Je ne connaissais Anny Duperey que de nom (et oui, toujours sans télévision...), et Nina Vodrovitch m'était inconnue (moi et l'art...).

Qu'à cela ne tienne, le livre est captivant. On n'y retrouve ni ragôts, ni considérations philosophiques, mais seulement quelques réflexions sur la vie, qui concernent finalement tout un chacun.

Une bonne lecture qui permet de faire le lien entre le côté artiste et le côté humain de chaque individu.