lundi 22 juin 2009

The Opal Coast



Thanks to all the long weekends of May, it became possible to take a few welcome trips out of the city.  To really maximize the long weekend we decided to visit some places that weren’t too far by car from Paris.  I shouldn’t have been surprised to find out that there are a good number of really good destinations.  And I particularly enjoyed discovering parts of France that aren’t our usual first choice when making little trips.  One unforeseen consequence of such trips though is that it leaves little time for updating this blog.  Technical difficulties with my computer and internet added to the frustrating delay.  Finally though, things seem to be coming along hence the start of some long over due posts.

The weekend of the Pentecost, our destination of choice was Bruges.  But our route to Bruges took us along some surprisingly beautiful French countryside that I hadn’t encountered before.

Known as the Cote D’Opale (or the Opal Coast), this particular stretch of the French coast runs for 40 km between Calais and Boulogne sur Mer.  It is called the Cote D’Opale because of the beautiful and constantly changing blue-green colors of the sea and sky.  It is spectacular to drive down this coast and watch the unfolding panorama of cliffs and sand dunes and of course the long stretch of beach. It is along this coast that one can see, on a clear day the white cliffs of Dover.  Cap Gris Nez for example is only 28 km away from Dover.  With such a thought in mind, we paused at Cap Gris Nez in an effort to spot the English coast but alas, try as I might, I could not definitively say that I saw the famed white cliffs.  Nonetheless a white speck in the horizon, unmoving and constant amid the ships around it, seemed to me to be the elusive cliffs.  We took our photo souvenirs and then we were away, headed to our Belgian destination.


Here is my (feeble) attempt to capture the other side



Some folks braving the bracing cold air...

lundi 8 juin 2009


J'avais découvert Delphine de Vigan avec Jours sans faim (encore publié à l'époque sous son pseudonyme), avait été charmé par No et Moi, et avais donc décidé de continuer l'aventure avec Un soir de décembre.

La roue tourne, et c'est une mauvaise pioche. Je suis d'abord biaisée par mes goûts personnels qui m'empêchent souvent de ne pas comprendre et donc de ne pas aimer les histoires d'amour, où un personnage est capable de quitter tout ce qu'il a pu contruire (une famille en autres) pour un amant/amante. Cela dit, La leçon de piano est un superbe film qui m'a beaucoup touché, et L'amant de Lady Chatterley est une excellent classique, pourtant totalement immoral (mais c'est probablement mon côté anti-bourgeois qui me fait préférer l'homme des bois). Donc je me dis que mon esprit n'est pas tout à fait obtus.

Cependant, je n'ai absolument pas accroché à Un soir de décembre (pour dire, j'avais oublié l'histoire entre le moment où j'ai fini le livre, et la rédaction du commentaire! J'ai certes une mémoire de poisson rouge, mais rarement pour les livres).

Un ancien dragueur s'est donc finalement stabilisé, marié, a fait deux enfants, a un bon job, bref ne manque plus que le pavillon de banlieue, la twingo et le chien. Bon, cela reste quand même "hype", parce qu'il est pubilicitaire, et que son premier livre (écrit comme ça, un beau jour... déjà c'est très moyennement crédible, mais passons) est un succès fulgurant. Le principe de la vague étant qu'après avoir surfé dessus on retombre dans le creux. Monsieur n'a donc plus d'inspiration, déprime, et ne retrouve sa verve qu'une fois qu'un ancien amour lui a écrit. L'auteur a voulu -à priori, si l'on en croit le quatrième de couverture- écrire sur le désir et la mémoire-. Le monde ne tourne pas autour de moi, mais je n'ai absolument rien ressenti si ce n'est de l'ennui. Je ne suis probablement pas le bon public, ou je suis encore trop jeune, et ne connais donc pas la crise de la quarantaine. Ou tout simplement, comme dans la vie, j'ai du mal avec les gens qui ne savent pas ce qu'ils veulent dans la vie, et qui ainsi gâchent un certain nombre de chances que la vie leur a donné.

lundi 1 juin 2009

In the Wild Bis


Pour une fois, j'avais craqué et avais regardé le film avant de voir le livre. Mon instinct (ou ma faiblesse) fut récompensé, l'ordre choisi s'est finalement révélé intelligent.

Sean Penn a fait du livre Into the Wild un film magnifique. Jon Krakauer a écrit un livre extrêmement intéressant. Si l'histoire de Chris McCandless, difficilement objectivement qualifiable de héros vu son histoire, est au coeur du récit, l'auteur est allé beaucoup plus loin. On y retrouve d'autres personnages si ce n'est historiques, au moins ayant laissé une trace dans l'histoire, qui ont suivi le même chemin, souvent avec la même issue. Le chemin de ces personnages évoquent donc moins une folie qu'un idéalisme ou ou en tout cas une remise en cause du mode de vie de notre société. On admire ou on méprise, mais il n'en reste pas moins que Chris McCandless a été jusqu'au bout de ses rêves.

L'intérêt du livre est que l'auteur esquisse à travers le personnage principal, mais aussi à travers ses propres aventures et celles des "aventuriers" qui l'ont précédé, une peinture de l'Amérique qui semble parfois avoir disparu et que l'on regrette: les grands espaces, les pionniers, la soif de l'Aventure, la sensation que tout est possible, et que l'homme choisit sa propre voie. Aujourd'hui quand on pense Etats-Unis, on pense davantage: Britney Spears, argent, Hollywood, Bush (maintenant remplacé par Obama, ce qui est déjà un pas en avant). Cette liste est bien évidemment totalement biaisée puisque vu par une parisienne snobinarde, mais à priori je ne suis pas la seule à avoir cette vision, puisque beaucoup sont réticents à ce pays. La lecture de ce livre donne envie de redécouvrir une autre facette. L'Alaska m'a toujours attiré, je viens juste de comprendre pourquoi.