Lecture légère

Il me restait le choix entre Dickens et Heureux parmi les morts dans ma pile de livres à lire, et je dois avouer que je n'avais pas le coeur de m'attaquer à 500 pages de misère sociale en ces temps de fêtes. Donc par élimination, il me restait Elisabeth Barillé.

Jamais entendu parlé d'elle, le quatrième de couverture n'était pas particulièrement inspirant, mais c'était un cadeau choisi spécifiquement parce que cela se passait dans le milieu de la mode. Les cadeaux sont sacrés, et la mode c'est légèr et fascinant, donc parfat pour Noël.

L'écriture m'a un peu rebuté. Ce n'est pas le niveau de Marc Lévy ou Guillaume What'sHisFace, mais on s'en rapproche. Plusieurs personnages se recoupent dans le roman, et les clichés n'en sont pas absents. L'ado en mal de vivre, l'artiste narcissique, le vieux qui se sent seul... Au fil des pages, l'histoire et les personnages prennent (un peu d'épaisseur).

Un livre parfait pour les vacances. Facile à lire entre deux digestions difficiles, et partiellement oublié dès la dernière page tournée.

Classique déjanté

Ayant un grand manque à combler question culture, il est rare que je refuse des invitations théâtre. J'ai vu que La Mégère à peu près apprivoisée était une comédie musicale, donc excellente pour combattre la morosité de décembre.

Les cinq premières minutes m'ont fait sérieusement me demander ce que je faisais là. Six personnes chantant (plus ou moins juste) en choeur, et moi ne comprenant rien (étant -presque, je me la joue jeune- de la génération Ipod, je suis sourde mais quand même...). N'est pas Bob Fosse qui veut.

Après ces cinq minutes, j'étais subjuguée. Le prélude ne rend guère hommage à la pièce (?) et au talent des acteurs/chanteurs/musiciens/danseurs. Version totalement déjantée de la pièce de Shakeaspeare La mégère apprivoisée, rien n'est cohérent ou logique mas tout est drôle. On admire le metteur en scène/auteur/acteur Alexis Michalik pour sa tirade totalement surréelle sur la guerre en Irak.

La pièce n'est probablement à recommander aux puristes qui aiment le classique mais pour ceux qui aiment les performances (danse/chant/jeu), La mégère à peu près apprivoisée est un must!

The Birkin

After a diet of Mankell's Wallander books, I needed a bit of respite from all the blood and gore. What better antidote than a book that was the furthest in subject matter? I picked up Michael Tonello's Bringing Home the Birkin because of its title and it was so much fun to read! And to think that it is actually a memoir. The book opens when Tonello falls in love with the city of Barcelona and decides to move there. Never mind that the job he was supposed to have in the city never materialised. To finance his life, he turns to...ebay and finds that there is much potential to this online market. Encouraged by his first sales, he decides to start selling Hermes scarves and of course there is a huge demand for them. When he starts getting queries for the Birkin, he has no idea what it is. And so starts his crazy quest to supply the world's fashionistas with the elusive Birkin.

It is a rollicking good read as he travels the length and breadth of the globe in his relentless quest. Along the way, he acquires the Birkin acquisition outfit and comes up with a tongue-in-cheek guide to the various personalities one might encounter in the different Hermes stores. And we learn that of all of them, the one most helpful for the search is the Grandmother personality. With such a quest, there are moments of great hilarity and I especially enjoyed his encounter with an especially snooty sales person in the Marseilles branch of Hermes. It is a passage designed to be read aloud.

So what is the secret to acquiring the Birkin? I would tell you except it would deprive you of the chance to read this funny and memorably light memoir!

Noir fiction

It seems to me that Scandinavian authors have now cornered the market on crime fiction. Move aside P.D. James and Ruth Rendell and make room for Stieg Larsson ( I finally succumbed and read the Millenium trilogy), Arnaldur Indridasson, M.Sjowall and P. Wahloo (whew! what a mouthful, whose books were recently reviewed by Red Addict) and of course Henning Mankell, just to name a few. What is it about these cold countries that provide such fertile ground for crime fiction? And who knew that there was so much going on underneath all that ice and cold? While I haven't gotten around to reading the grand scope of such crime fiction, I have to say that I was quite in thrall by Mankell.

Mankell is most famous for his series starring Kurt Wallander, the dour inspector whose adventures have recently been filmed by BBC where Wallander is played by Kenneth Branagh. Despite the rather grim nature of the series (all blood and gore), there is something strongly addictive about them. I started out sceptical and ended up being thoroughly fascinated by this character. When the series opens, Wallander is lonely and divorced, in danger of being an alcoholic but there is something strangely touching about him. Maybe its because despite all the mess in his private life, he is relentless in making some sense of the senseless crimes that land on his watch and would do almost anything to solve them. Maybe its his devotion to his otherwise thankless job? Or maybe its the sly sense of humor that Mankell sprinkles sparingly in his prose? For whatever reason, you get hooked into the series. So much so that his other books are left quite well behind them. Mankell's newest book The Pyramid is funnily enough a series of short stories that take us quite early into Wallander's career. Its here that we see the beginnings of his conflict with his father and ex-wife. I know that fans of crime fiction generally prefer to have full length novels but make an exception for the Pyramid. Its a welcome addition to the Wallander universe

All that glitters

Glitter and shine. Two words dear to my heart. I admit to have a certain weakness for all things shiny and glittering. Finally the world has (kinda) caught up with the shine madness when this season showed all manner of delightfully shiny stuff that you could actually wear without the cringe factor. And what more perfect time to wear them than this Christmas when the weather has been far from sunny and bright?

Here are some of my favorites...

A Stella McCartney top that you can keep for ages in your wardrobe...

A beautiful Marchesa dress to wear for the Reveillon...
If you want something shiny but don't want to stand out too much, this Derek Lam skirt is the perfect compromise...

And finally a nice party top from Michael Kors..
Sometimes, fashion is just the thing to cheer you up!

Il était enfin temps d'aller voir (au théâtre St Michel) Cuisine et dépendances, la pièce qui lança Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Pièce jouée en permanence dans différents théâtres, elle est le reflet de la marque de fabrique des deux auteurs: le cynisme,et un certain déabusement sur la société.

Au cours d'un dîner entre (ex-) amis, et ex tout court, les rancoeurs remontent à la surface. Les gens changent ou ne changent pas, mais les jeunes adultes sont devenus de véritables adultes qui doivent désormais faire face à la réalité, ou qui tentent encore d'y échapper.

Sans avoir vu le film, et sans connaître quels personnages jouaient Bacri et Jaoui, on reconnaît les acteurs qui ont repris leurs rôles. Leur ressemblance est stupéfiante, tant physique, que gestuelle ou vocale.

Je suppose que le style Jaoui/Bacri ne laisse pas indifférent et que l'on aime ou l'on déteste. Etant moi-même désabusé et cynique, je ne peux qu'aimer, et la pièce est comme tous leurs films un régal. Cependant après vu presque toutes leurs oeuvres, je ressens une certaine lassitude. Je ne suis pas sure qu'ils aient besoin de se renouveler, mais la pièce me paraissait quelque peu déjà-vu. C'est peut-être un signe qu'il faut que je change de registre pour l'année prochaine...

Comédie de boulevard

Dans la même veine que Le Carton, Clément Michel a repris le même schéma: Des amis se retrouvent lors d'un événement fédérateur (un déménagement, des vacances). Tous les agacements quotidiens ressortent pour se transformer en frictions, voire clashs. Le procédé n'est pas nouveau, et avec un peu de malchance, vous l'avez déjà vécu. Personnellement, en évitant les déménagements, les vacances entre amis, et même les amis, j'ai trouvé la solution pour ne pas connaître ce genre de problème.

Dans le grand bain, deux couples et deux ex se retrouvent dans une maison dont l'argument de vente était la piscine, qui se révèle être vide, et qui cristallise alors toutes les tensions. On y retrouve les personnages stéréotypes: la bimbo, le businessman, la bonne pâte, la stressée de la vie, la cynique. De façon assez déprimante, je me retrouvais dans la stressée de la vie et dans la cynique, alors que je suis suppose qu'il aurait été plus flatteur de me retrouver dans la bimbo.

L'intrigue se devine dès le début, et la pièce ne révolutionne clairement pas l'histoire du théâtre mais on passe un bon moment. Certains acteurs (dont l'auteur de la pièce) sont excellents, d'autres sont moins convaincants, mais dans l'ensemble la prestation est bonne. Et puis finalement, vu le froid actuel, qui n'a pas envie d'aller voir une pièce qui se passe dans le sud de la France, et où il fait CHAUD?

Tranche de vie

Je ne connaissais Anny Duperey que de nom (et oui, toujours sans télévision...), et Nina Vodrovitch m'était inconnue (moi et l'art...).

Qu'à cela ne tienne, le livre est captivant. On n'y retrouve ni ragôts, ni considérations philosophiques, mais seulement quelques réflexions sur la vie, qui concernent finalement tout un chacun.

Une bonne lecture qui permet de faire le lien entre le côté artiste et le côté humain de chaque individu.

Synthèse

Etant toujours aussi monomaniaque, je suis toujours autant fascinée par les drogues. Malheureusement, même si mon cerveau me semble souvent aussi poreux qu'une passoire, il en reste finalement toujours quelque chose. Ce qui veut dire que Les drogues, une passion maudite, m'a semblé un peu léger.

Le petit détail que j'avais occulté est que le livre appartient à la collection Découvertes Gallimard, donc il est normal que le contenu soit assez superficiel. Emmanuelle Retaillaud-Bajac a fait un bon travail de synthèse et l'influence des intérêts économiques et politiques dans l'histoire de la drogue est le point qui a retenu le plus mon attention.

Une première approche intéressante, mais assez frustrante pour qui veut approfondir le sujet (en même temps, cela m'apprendra à regarder davantage la collection dans laquelle les livres sont publiés!).

Etrange

Doris Lessing ayant gagné un prix de Nobel de littérature, il fallait quand même que je découvre ses écrits. Comme elle n'a manifestement pas chômé, mon choix s'es fait comme d'habitude: the Fifth Child était en soldes (et le résumé me plaisait).

Roman assez court, The Fifth Child retrace la vie de David et Harriet, qui poursuivent le rêve d'une vie simple et heureuse, remplie d'enfants. Le cinquième enfant viendra perturber cet équilibre et remettre en question leur mode de vie. Grain de sable dans la machinerie, le nouveau-né pose problème. Le dilemne se pose: doit-on sacrifier l'enfant ou sacrifier la famille et l'idéal?

Plus que l'histoire, la réflexion de l'auteur sur la société et sur la famille mérite toute l'attention du lecteur. Il n'y a pas de réponses, seules les questions sont posées. Le mal est-il engendré par la société, est-il inne, est-il réversible, comment se définit-il?

A éviter de lire pendant une grossesse, mais pour les autres, un livre à la fois perturbant et fascinant.

De l'autre côté de la barrière

Les écrits sur la deuxième guerre mondiale font généralement assez peu de cas des vaincus, en particulier les Allemands. Non pas les juifs allemands et tous ceux qui ont été persécutés, mais les Allemands aryens, ceux qui ont en majorité permisà Hitler d'accéder au pouvoir.

Une femme à Berlin, journal, 20 avril- 22 juin 1945, comme son nom l'indique, permet un aperçu de ce que fut la vie à Berlin pendant cette période, notamment ce qui deviendra Berlin Est. On y découvre un quotidien passablement semblable à celui que devait être celui de Paris quelques mois avant. A partir du 20 avril, les Russes avaient en effet envahi Berlin, et étaient proablement aussi tendres que les Allemands le durent envers les villes qu'ils assiègièrent.

Une anonyme a écrit ce journal, femme lambda parmi tant d'autres; peut-être pour témoigner, mais surtout pour exorciser ce qu'elle vit. Le récit semble à la fois très lointain pour quelqu'un d'aujourd'hui et à la fois très contemporain par le regard que l'auteur a sur l'Homme, et sur la vie matérielle.

Un journal est souvent instructif, parfois ennuyeux, mais celui-ci est passionnant. Il ne se passe rien d'extraordinaire, si l'on excepte le contexte exceptionnel. un seul reproche, que le journal n'ait pas duré plusieurs années, au lieu de quelques semaines.

Romans policiers

Il y a une éternité que je n'avais pas lu de romans policiers, ceux-ci n'étant pas mon genre de prédilection. Le dernier doit d'ailleurs être la trilogie Millenium, qui devait aussi d'ailleurs être mon introduction aux auteurs suédois. J'avoue ne pas avoir lu,en grande inculte Mankell, que l'on cite pourtant à tour de bras quand on parle littérature suédoise.

Apparement (selon les préfaces qui sont quand même généralement assez peu objectives), Sjöwall et Wahlöö, qui écrivent leurs romans à quatre mains, sont des monuments du genre policier, notamment à cause du réalisme qui imprègne leurs romans. Cela dit, la littérature suédois n'a pas pour réputation d'être très funky...

L'homme au balcon et La voiture de pompiers disparue ne sont certes pas très gais mais sont en revanche très agréables à lire. Les préfaces permettent de mettre en avant les clés de lecture, que je n'auraient probablement pas vus sinon, telles que le pessimisme des auteurs, leur critique de la société, etc.

Un bon moment de détente donc entre des lectures plus "sérieuses".

Supercherie

Que dire de plus sur ce livre qui avait créé une énorme polémique l'année dernière?

Survivre avec le loups est le récit censé être autobiographique de Misha Defonseca de sa survie pendant la seconde guerre mondiale.

L'ayant lu en sachant que le témoignage était faux, mon opinion est forcément plus dure que les lecteurs qui l'ont découvert en tant que témoignage réel. Cependant le plus incroyable est que ce récit soit passé pour véridique. En effet Mishke, petite fille juive de 6 ans, est censée avoir parcouru à pied toute l'Europe, en partant de la Belgique, jusqu'en Ukraine, puis retour par la Yougoslavie, la Roumanie, l'Italie.

Certains ont évidemment réussi à survivre en se cachant et en fuyant dans les bois, mais Misha Defonseca semble avoir vécu toutes les pires horreurs de la guerre. On peut aisément croire qu'elle ait fui la Belgique et atteint l'Allemagne. Cependant elle est aussi rentrée dans le ghetto de Varsovie, a réussi à en sortir deux jours plus tard -exploit que peu de gens ont réussi à faire-, a longé -littéralement- un camp de concentration/travail en Allemagne, croisé des partisans polonais, des résistants russes, vu un Allemand violer une paysanne devant ses yeux, mais a pu ensuite le tuer. Et sur le chemin du retour, elle a pu traversé la Roumanie et trouvé comme par magie un bateau clandestin qui est miraculeusement arrivé sans problème à destination (combien de clandestins arrivent à bon port aujourd'hui?).

Certains ont vécu le pire pendant la guerre, mais assez peu ont cumulé le best-off de toute les horreurs de cette période. Il est donc assez incroyable que la véracité du récit n'ait pas été mise en cause plus tôt. On peut comprendre que l'auteur est voulu réinventer sa vie, mais il est regrettable parce qu'un témoignage inventé permet aux négationnises de renforcer leur thèse.

Du vent

La planète va mal, tout le monde le sait. Et comme je suis une pessimiste née, il y a bien longtemps que je m'en préoccupe. Nicolas Hulot aussi, et il est beaucoup plus actif que moi.

Appartenant à l'espèce en voie d'extinction de ceux qui n'ont pas de télévision, je n'ai donc jamais regardé Ushuaïa. Il était donc temps de me pencher sur la question, d'autant qu'un film tiré de son livre Le syndrome du Titanic, sort sur nos écrans.

L'écologie étant un sujet actuel, et l'auteur ayant eu une plus intéressante que la plupart des mortels, il y a de quoi dire. Malheureusement, son livre n'en est pas le reflet. On passe outre l'écriture vraiment scolaire (mais Nicolas Hulot n'a jamais prétendu être Hugo), on regrette en revanche le contenu sans subtance. A force de vouloir ouvrir les yeux de ses lecteurs sur la destruction de la planète, l'auteur en oublie d'apporter de l'eau à son moulin. Il ne parle donc ni de ses voyages à proprement parler, n'apporte aucun chiffre pour prouver ses affirmations, et ressasse les mêmes idées.

En inculte qui ne lis jamais un journal, je suis ressortie de cette lecture sans avoir rien appris de plus que je ne savais déjà. Comme le public qui achète le livre de Nicolas Hulot est à priori un public intéressé par des questions d'écologie, reste à savoir quel était le but recherché par l'auteur.....

Je vais donc me passer du film, c'est au moins deux heures (et 6 euros) de gagné!

My favorite Brocante

It is not the first time that I’ve written about the Bastille Antiquites Brocante. I think it might have even been one of my first posts for the blog. (How time flies!) But because I love going to these sort of markets and I know people who love them too (special mention to P!) I thought I would do another post on this year’s brocante. Strictly speaking, the bi-annual Bastille brocante is not really a flea market. Yes, there are a few whimsical bric a brac items that look that they came from someone’s attic, but it’s really more of a antique market with the corresponding prices. There are always beautiful and interesting things to see at this particular antique market. While I haven’t always been the most interested in home furnishings and the like, its funny how this year, they were all I could look at! My nesting instincts are belatedly kicking in!

With over 350 professional antiquaires at the fair, you are certainly spoiled for choice. And its not at all excessive to go three or four times to make sure you’ve seen everything there is to see. I can’t tell you how many stands carried furniture from all over the country (sometimes even over the borders as a few stands carried Japanese and Chinese furniture at extremely exorbitant prices!) and from different epochs. After awhile you become very good at distinguishing the Napoleon III armchairs in the style of Louis XV and authentic Louis XV chairs. Funny how a couple hundred of years make a huge difference in price! And who knew that a rocking chair, yes a simple rocking chair, can be absolutely gorgeous when done in the style of Emperor Charles X?

Isn't this rocking chair really pretty?

If that weren’t enough, there were a number of commodes that I would’ve loved to cart home if it were possible! One beauty dated from 1940 and came from Venice and I can just see it decorating the house. Yet another comes from Japan and has these wonderful little drawers where you can store all your trinkets. One adorable feature of this beauty from Japan is that it has a locked compartment where you can store your most important things!

A Venetian style commode from the 40s....

Of course it wouldn’t be a brocante if you don’t have all these weird and wonderful things that can only be for collectors or for those with very special tastes. One thing that really stood out was this box of thread. Now you might ask what’s so special about a box of thread, but just look at it…each spool of thread is decorated with different headdresses that women used to wear all over France. Despite its great age, the colors remain as vibrant as the day it came out of the factory and sad to say, they don’t make threads like this anymore. It’s a veritable collectors item. Price tag? A cool 390Euros!

Many of the brocanteurs (those keeping the stands) don't have permanent stores. They participate in these annual markets and frequently their stands are a veritable cavern of things. This one below had all manner of things--bolts of cloth from the 19th century, vintage hat boxes, strips of lace, bags from the 50s....I didn't quite know where to look given the number of things crammed into her stall.

Speaking of bags, the lady who keeps this particular stand had a good number of pretty vintage bags and purses. Delicate needlepoint bags side by side with croco skin bags from the 40s and 50s. Given the latest demand for croco skin bags (seems all the major houses from Prada to Bottega had their own version of it for A/W2010 with each costing at least 1000Euros), her asking price of 120 didn't seem all that much. Of course, you would have to be happy with a bag that was older than you!

A nice man from Germany kept this stand that had all these old fashioned powder compacts from the 50s.. they were really pretty and surprisingly clean for its age and I could just imagine them lined up in my dresser.

I loved this stand where he had a whole collection of what looked like jugs and in fact they used to be what each lady of the castle had in her room for washing! I guess before bathrooms became de rigueur, you had to make do with a washbasin and pitcher to clean yourself. I thought they were really nice though I would take the running water and a shower anyday!
All sorts of bottles for the kitchen?

And the old fashioned way of storing your kitchen essentials..
I have no idea what these iron wrought frames are for but they sure are pretty!

Only a day left to enjoy the brocante then the next time they come around will be in May. Who knows what treasures will be found then?

Away we go

Away we go constitue (selon les critiques, je ne suis pas assez intelligente pour trouver cela seule) le dernier acte de la trilogie de Sam Mendès concernant les relations amoureuses (après American Beauty et Revolutionary Road). Si les relations humaines me fascinent certes, j'y suis allée davantage parce que c'était un film de Sam Mendès, dont les films ne m'ont jamais déçus.

Dans la même veine que ces deux film en effet, on retrouve la caractéristique commune que les personnages principaux cherchent à échapper au quotidien et à la routine qui peu à peu étouffent les rêves qu'ils ont pu avoir. Away we go m'a également beaucoup fait pensé à 500 days of summer, film d'auteur récemment salué par les critiques sur une histoire d'amour comme il en existe tant.

Un couple, attendant un enfant, décide de prendre son destin en main, et choisir là où ils veulent habiter. S'ensuit alors un road trip (aéien et ferroviaire notamment) pour rendre visite à leurs proches et voir alors s'ils peuvent faire leur nid près d'eux.

La prestation de Maggie Gyllenhaal avait unaniment saluée. Me méfiant des critiques, j'avais encore tort, et l'actrice crève en effet l'écran, et sa prestation est excellente.

Le film est drôle, mais surtout il est très tendre. On est loin de ces couples glamours, qui ont tout, argent, gloire et beauté. Ce couple est banal, n'est ni beau, ni glamour, et définitivement pas riche, et se pose même la question de savoir s'ils sont des losers... C'est rafraîchissant, mais surtout le film est fait avec beaucoup d'intelligence.

The village market

I think this weekend was the weekend for antiques and other bric a brac.. I don’t know what it was but there were at least three flea markets running this weekend. One is pretty major and it’s the bi-annual Bastille Antiquities Market (a separate post is coming up on this!), another was more of a neighborhood flea market in the 12^th arrondissement and the third was held at the Village St. Paul.

I love the village St. Paul so it made sense that I check it out first. The village St. Paul is exactly that—a small self- contained little village in the heart of the Marais. It is just a few tiny pedestrian streets that wind in and around the Church of the St. Paul but what it lacks in size, it more than makes up in terms of charm and history. It is here that you can see remnants of the old fortifications that used to ring the old city. In those early early days of Paris, the city was a fraction of its size now and everything was enclosed in strong walls, designed to keep out ruffians and other criminals. Another site to note is the Hotel de Sens, which lies close to the Seine River. It used to be the residence of the Archbishop of the City of Sens (hence the name) but nowadays it is a public library that houses a few temporary exhibitions.

Here's a photo of the medieval wall..

The Hotel de Sens which won't look out of place among the different castles of the Loire Valley...

The Village's lovely lay out of small streets that enclose little courtyards made it the perfect place for antique dealers. Ten years ago, it was renowned for its weekend antique fairs. The dealers would set out their wares onto the courtyard of the Village and people would come from everywhere to browse and shop. Unfortunately such fairs created nightmare parking and traffic issues so the Mayor was obliged to prohibit such fairs. It was a real shame and in fact it was widely criticized. As a result of such prohibition, number of the antique dealers were obliged to move away. That said, there are still a few stalwarts who open during the weekend and its at this time that the village is at its liveliest. But I have to say that during the week, the calm courtyards of the village serve as a delightful place to have a simple lunch!

This weekend it was busier than usual thanks to the temporary weekend market. There was a good mix of stands selling handsome furniture and beautiful tableware as well as some selling beautiful French linens. There was even a bookseller selling antique leather bound books. The most interesting stands didn’t have a particular theme but featured a number of attractive and whimsical items. One was selling old- fashioned jewelry stands in the form of a miniature dress dummy while another had what she called a “repose-pied” or a little stool where one could rest one’s feet. Yet another had a set of beautifully mismatched glasses and pitchers. It was quite frustrating that the sellers more often than not refused to have their merchandise photographed! I did manage to take a few general looking pictures of the market as a whole to give you a flavor of how things were.

On non-market days, this is a particularly lovely spot to have lunch, just under the boughs of this old tree...

A view of another courtyard

One seller agreed to let me take a picture of here repose-pied

While another agreed to let me shoot her pretty glasses and pitchers..

After browsing the stands, I got the hankering for something sweet so I popped in Izrael, still within the confines of the Village but on its outer perimeter. This is a greet spice shop that stocks what seems like an enormous amount of spices from all over the world. You step in and its like Ali Baba's cavern of treasures except its spices that reigns here. They also make the best chocolate orangettes and mendiants that I've ever had. Each time I go, I cannot resist buying a bag of each. Often my bag of goodies don't even make it back home, as during the walk back, I don't stop at one piece!

Délivrance

Au bout de deux mois, j'ai enfin réussi à finir les 700 pages de London Fields, je crois n'avoir jamais mis longtemps à finir un livre .

London Fields relate l'histoire d'avance un meurtre dont on sait d'avance qu'il va se produire. Le récit sert donc à poser les jalons. Ce n'est ni ennuyeux, ni mal écrit, ni vulgaire (même si cela le frise parfois), cela se lit, mas je n'ai juste trouvé aucun intérêt au roman.

Selon les critiques Martin Amis jouit d'une excellente réputation comme écrivain. Certes... Mais un conseil, passez votre chemin. Les critiques sont sûrement moins élogieuses envers Stephanie Meyer, mais en tout cas cela se lit beaucoup mieux!

Going, going, gone

Stuck as I am at home, I have a few hours of “liberty” whereby I could carry out errands and other essentials. When I’m feeling well enough, it is also the perfect opportunity to walk around and see what’s happening around the city. Yesterday was one such perfect opportunity and I made the most of it by popping into Art Curial (picture above, the only one I could take), one of Paris’ venerable auction houses. And while I don’t make the habit of visiting auction houses, yesterday was special as it was one of the viewing days of the upcoming Hermes Vintage auction which will take place on the 10^th of November. I can’t tell you how excited I was when I read about this auction. Not so much for the idea of being able to acquire my own Hermes bag (the prices are completely out of this world) but just the idea of seeing the whole lot up close and personal.

And what a lot it was! Something like over 600 Hermes bags are up for grabs at the auction, one of which is a beautiful pale green croco skin Birkin offered by Naomi Campbell in celebration of her 25 years in the modeling industry. Just to digress a bit, Art Curial has been organizing auctions for the past 12 years of Hermes bags, and over the last three years, they have been fortunate enough to obtain celebrity bags (Jane Birkin and Princess Stephanie were the previous celebrity donors) to auction off for the benefit of certain charities. This year, the proceeds from Campbell’s bag will be for the White Ribbon Alliance, a non-profit group fighting against maternal and infant mortality. A pretty good cause I have to agree!

The Campbell Birkin aside, the other bags merit just as much attention. There are outstandingly beautiful ones (models included the Kelly, its precursor the Haut a Courroies, the Constance and the Bollide, to name a few) in different leathers and skins—croco of course, but also ostrich and suede and all of them beautifully preserved and shining with the well-loved patina of age. Its clear that these bags came from owners that truly loved them and took good care of them. It isn’t a big surprise then that the starting estimates are still a hefty price. Still and all, I suppose it beats having to go to an Hermes store and being told to wait for xxxx number of years unless your last name is Beckham or Mittal.

As Hermes is not only renowned for their bags, the auction is also featuring a good number of their silk scarves. I wish I could have taken a photo of the auction rooms to show you as even the scarves were beautifully presented, almost like museum pieces. Imagine if you will, a whole row of silk scarves of all colors and prints hanging from the ceiling and decorating the walls of the room like tapestries and you will get an idea of how Art Curial has presented them. If scarves are not your thing but you still want to come away with a little something, the auction will also feature several timepieces, some carefully selected beautiful bangles and for the less the menfolk feel a bit neglected, there are some nice shoes for them. And for the real Hermes obsessive, there are some vintage playing cards and notepads too!

As I wasn't allowed to take a photo of the actual rooms, I've had to content myself with this prepared photo...the Campbell Birkin is the one in the middle

Viewing of the Hermes lots for sale continues this weekend at the Hotel Marcel Dassault 7 Rond Point des Champs Elysees from 11 to 9 and by special appointment on Monday (9November). And the auction will be on Tuesday the 10th of November .

In the business of Choos

In less than 2 weeks, H et M will be launching its collaborative effort with Jimmy Choo. It is the first collaboration of its kind by Jimmy Choo whose range of goods normally retail for several hundreds of euros more than the usual going price of an H et M item. The H et M line is supposed to include not only its trademark stilettos but also bags and for the first time, ready to wear. Take note, they are also releasing a line for men. The news created quite a buzz among fashion circles and there is much anticipation over it.

It is interesting that Jimmy Choo has now decided to jump on the collaborative high street band wagon when its main cachet is, and has always been luxury and exclusivity. I’m just as curious as the next person who follows these things and to be sure, I’ll make the effort to see what the fuss is all about. And it comes at an opportune time too as I’ve just finished “The Towering World of Jimmy Choo: A Glamorous Story of Power, Profits and the Pursuit of the Perfect Shoe” by Lauren Goldstein Crowe and Sagra Maceira de Rosen.

This book tells the story of the Jimmy Choo business as spearheaded by former British It girl turned glamorous business mogul Tamara Mellon (nee Yeardye). When Tamara first met the Malaysian born Jimmy Choo, he was already in the business of hand made couture shoes for a select group of rich clients, including the late Lady Di. It was Tamara who convinced him to start a luxury retail shoe business. And it was her family that initially put up the funding for the fledging business. From here, the book details the gradual rise of the company, along the way losing Jimmy Choo as designer to the company’s retail business. It seems that Jimmy Choo wasn’t content with the way the business profits were being divided yet at the same time, he refused to come up with the required number of designs needed for the company to release new stock every season. From such beginnings the company has since been sold from the Yeardye family though Tamara has retained a significant amount of shares in the company and the book goes into great detail into each financial transaction. At times, such detail slows down the narrative of the book but fortunately the authors know enough to go back to the personal narrative behind such financials to keep the readers’ interest. Along with the evolution of the company, the book gives us a rather intimate look at Tamara Mellon’s life including her often tumultuous love life. Interestingly enough, the book was written without Tamara's cooperation. What remains the most fascinating aspect of the book however is still the how the business grew and the tremendous effort involved into making it into what it is now—a multimillion dollar business with glamorous shops all over the world.

En bonne parisienne snobinarde, les films asiatiques ne m'attirent pas particulièrement. Les arts martiaux sont beaux à voir, mais je préfère les voir mis en oeuvre dans Buffy que dans les films de Bruce Lee. Oui c'est pathétique de ne pas pouvoir se transposer dans une autre culture, mais c'est comme ça. Pour en revenir à nos moutons, je vais donc rarement voir ces films au cinéma, et je les loue aussi rarement. Cependant ayant été extrêmement touchée par Adieu ma concubine, je me suis dit qu'il fallait que je persiste et ai donc acheté Les filles du Botaniste. Le thème est finalement assez comparable, puisqu'il s'agit d'une histoire amitié amoureuse entre deux personnes du même sexe.

Dans les années 80 en Chine (totalement différentes manifestement des nôtres. Ils n'ont pas vraiment dû avoir leur période fluo, grunge, punk, disco, leggings, Studio 54 et le Palace....), une orpheline vient faire un stage d'un mois chez un célèbre professeur de botanique, qui vit passablement reclus avec sa fille. Arrive ce qui devait arriver: les deux filles tombent amoureuses. Je ne dévoilerai pas le reste de l'intrigue, même si finalement, comme dans ce genre de film, ce n'est pas vraiment l'histoire qui compte, mais tout ce qu'il y a autour.

Les images sont superbes, et tout est suggéré, rien n'est montré, ce qui a un impact beacoup plus fort. On y retrouve une grande délicatesse, ce qui manque souvent aux films occidentaux. En bonne snob, je pensais que Mylène Jampanoï (représentant Dior en Asie) ne valait son succès qu'à son physique comme nombre de starlettes (moi jalouse? non.........). Elle joue merveilleusement bien son rôle dans Les Filles du Botaniste, et mérite amplement le qualificatif d'actrice; mea culpa donc encore une fois. Les autres acteurs sont également excellents.

Un petit bijou, qui me conforte dans l'idée que parfois craquer sur les promotions offerte sur Cdiscount est une bonne chose...

Placebo, baisse de régime?

Les vacances sont déjà loin, mais je commence à peine à me remettre de la déprime post-vacances.

Placebo a sorti son nouvel album il y a quelques mois, et cela fait donc quelques mois que j'étais en quête 1) d'une date de concert et 2) de gens qui veulent m'accompagner (je suis asociale, mais les concerts seule, je n'ai pas encore fait....).

Le groupe semblant au départ ne jouer que dans des festivals, j'avais abandonner l'idée de les voir. Les festivals sont une bonne idée, sauf quand vous prenez vos billets (chers) pour voir un groupe en particulier et que celui-ci vous plante (Hello Oasis at Rock en Seine!). Imaginez ma joie quand j'ai vu qu'ils joueraient à Paris, et en plus au Zénith.

Fausse joie quand j'ai vu que mes goûts musicaux n'était apparemment pas partagés. Entre les "c'est du rock pour midinette de 15 ans, j'aurais honte que mon mec y aille" (spéciale dédicace pour V.), le presque "c'est ça, on se rappelle, on se fait une bouffe " (ce qui veut dire diplomatiquement "oublie moi"), le "j'arrive, avec mon mec!" (là c'est moi qui coince...), et le classique "euh non merci", j'avais abandonné tout espoir. J'en étais arrivée au cynisme de proposer ça à un déjeuner au boulot (c'est pour dire quand la seule chose que je consens à dire sur ma vie privée au boulot est que j'ai passé un bon we), lorsque surprise, quelqu'un était intéressé (et non, ce n'était pas le boulet de service qui me draguait).

Coup de chance, une date avait été ajoutée, il restait des places, et deux personnes se sont rajoutées. En première partie, le groupe Expatriate, rien à dire dans un sens comme dans l'autre, mais comme ils sont australiens, ma subjectivité me fait dire qu'ils étaient bien.

Donc premier rayon de soleil depuis la rentrée!

Brian Molko est extraordinaire sur scène (on oubliera sa coupe de cheveux, qui me fait penser à beaucoup de mes propres expérience ratées), il tient le groupe sur ses épaules en terme de charisme (quoique le batteur est excellent comme musicien). Le troisième acolyte est sûrement un très bon élément mais je suis probablement plus charismatique que lui, c'est pour dire. En rock star wannabe, il est parfait.

En commençant par trois ou quatre chansons de leur nouvel album Battle for the Sun ( ce qui est légitime et commercial), Placebo n'incitait malheureusement pas le public à se mettre dans l'ambiance et à se déchaîner. Les gens viennent majoritairement voir Placebo en concert, et donc leurs "vieux" tubes, et non pas écouter leur nouvel album (étude statistique faite sur quatre personnes, dont moi, donc hautement fiable). L'ambiance a donc eu en conséquence beaucoup de mal à se réchauffer, malgré les nombreux tubes enchaînés. Musique dont je ne me lasse pas, chanteur définitivement talentueux, c'est dommage que le concert n'est pas mieux reflété ça.

Pour ceux qui ne connaissent pas (bizarre mon père -pourtant plutôt Nostalgie que Oui FM- les connaît, alors qu'au Canada, ils ne semblent pas être connus), voilà un de leurs grands succès (et oui les clips, comme pour Indochine, sont toujours extrêments bizarres, mais toujours fascinants).




Et ce qui est formidable et que le monde étant en circuit fermé permanent, on découvre grâce aux jeunes générations d'artistes les anciennes. De même que j'avais découvert la chanson The Man who sold the Word de Bowie grâce à Nirvana, Brian Molko m'a ouvert les yeux (oreilles?) sur Five years, toujours de Bowie. Ai-je le droit de dire que je préfère les reprises des jeunes générations?

A passer en boucle...

When it comes to fur

Still on the subject of fashion, I'm currently reading this great book titled Vintage Handbags. It does a wonderful job of presenting the history and evolution of bag styles of the 20th century. It is full of information about the different eras and how bags have evolved in conjunction with the fashion of the times. It helps that there are gorgeous pictures showing the predominant styles. Different designers from the well known to lesser known have their place in the book and its such a pleasure to learn all about this wonderful accessory. I haven't finished with it but I just had to share this great photo (above and just below for a closer look). Taken during the 70s, check out the bag casually swinging from the chic woman and the way she's dressed. The bag dates from 1974 (a most significant year!) and her style is described by the book as rural. I love the whole look, though I don't know if rural is quite the word to describe it. I love the turban style hat and the fur coat wrapped so casually around her. She looks warm and toasty and totally put together and not in a stuffy old lady way. I think even now, this look would work wonderfully.

This got me thinking about the current rage for fur. Yes, fur. Notwithstanding PETA and all other animal rights activists, the fashion industry hasn't quite given up its love of fur, as can be seen in the A/W 2010 looks. Politically incorrect as it may be to admit, there's something really nice about the current offerings. They look completely wearable and you gotta admit, probably really warm. And they go from day to night..

This one is a faux fur gilet (perfect for those who don't like the idea of real fur but still want to get on the trend) that works with jeans and dresses...

A slightly dressier style from the high street brand New Look...

This one takes you out to a fancy night out..maybe to a nice 2 star Michelin dinner or the opera?

And finally, a totally modern look....

I can't quite decide which I prefer---cool 70s look or the hip current look?