mercredi 31 décembre 2008



Largo Winch, c'est un peu comme les James Bond. On sait que ce n'est pas le film révélation de l'année (et on sait les basiques de l'histoire: la femme, l'action, les méchants, la victoire), mais on savoure quand même. Pour ceux qui connaissent la BD, s'y rajoute un peu de nostalgie.

Les critiques dithyrambiques (et non pas dans le Vogue, mauvaises langues que vous êtes) ne sont pas tout à fait justes. Largo Winch est un film fort agréable, mais j'ai l'impression d'en avoir vu plusieurs comme ça...

Mélanie Thierry apparaît quelques minutes, malgré toute la promo qu'on a fait sur elle (conclusion: bien choisir son partenaire!), n'allez donc pas voir le film uniquement pour elle.

Kristin Scott Thomas est toujours impeccable, mais son rôle est un peu étroit pour une telle actrice (cela dit, avec son divorce, elle a peut-être besoin de travailler).

La révélation est Tomer Sisley, tellement convaincant que j'ai pensé que Largo Winch était déjà à son image (aka brun) dans la BD d'origine (il est blond... et moi je suis définitivement à la masse...). J'adhère totalement!

En conclusion, une bonne façon de se réfugier du froid ambiant!

mardi 30 décembre 2008

Pour entamer une nouvelle année


Joan Didion, célèbre dans le milieu intellectuel américain (mais inconnue de moi jusqu'à présent, est-il utile de le préciser?) a écrit cet ouvrage pour exorciser sa douleur. Quelques jours après que sa fille soit internée en soin intensif pour coma dû à une pneumonie agravée, son mari meurt d'une crise cardiaque (et vous pensiez être malheureux parce que vous n'avez pas eu les cadeaux que vous souhaitiez à Noël?).

L'année de la pensée magique sera son année de deuil, et l'année d'un apprentissage d'une vision de la vie différente. Ni philosophique ni exhibitionniste, ce récit est celui d'une femme qui a perdu tout repère et qui essaie de se raccrocher aux branches comme elle peut. Bien écrit, on ne peut que compatir à son chemin qui semble semé d'embûches.

En ces temps moroses, il est bon de se souvenir que le matériel n'est que secondaire (cela dit, si je peux gagner au loto...) et que les relations sont au coeur de toute vie. On ne s'en aperçoit généralement que trop tard....

lundi 29 décembre 2008

Keira, Keira, Keira


Un film d'époque avec Kiera, comment y résister (un film tout court avec Kiera d'ailleurs)? Son dernier film au cinéma Atonement m'avait ébloui, et les critiques de The Duchess étaient excellentes (dans Vogue au moins, mais comme c'est ma référence, cela suffit).

La biographe du roman ayant inspiré le film étant coproductrice, le gage de qualité était là. Et c'est vrai que tout est parfait: la reconstitution historique (costumes, décors), le contexte (les années précédant la Révolution française), et surtout le jeu des acteurs (Ralph Fiennes, Dominic Cooper -qui saute de Mamma Mia à The Duchess, chapeau!- et surtout Kiera...).

On n'a donc rien reproché à ce beau film, qui reste cependant bien trop lisse à mon goût. Soit deux heures ne sont pas assez pour approfondir le sujet et les sentiments, soit je n'arrive à m'apitoyer pour ce genre de personnages (comme le sort de Diana, ont Georgiana est une ancêtre, et dont le parallèle dans le film est clairement visible, ne m'a jamais fait pleuré...). Certes choisir entre son amant et ses enfants est difficile (je lui laisse les enfants, je prends l'amant), mais en remettant les choses dans leur contexte, sa vie reste quand même fort agréable en comparaison de la vie de 95% de la population de l'époque.

Un beau film, agréable et distrayant, en revanche pour les larmes et la compassion, on repassera (et pourtant même ET me fait pleurer...).

dimanche 28 décembre 2008

Il faut qu'on parle de Kevin


Si ce roman n'est que fiction, le sujet en est si terriblement réaliste que l'histoire pourrait être réelle. Lionel Shriver laisse fictivement la parole à la mère d'un adolescent ayant fait un carnage dans son école. Si aujourd'hui, cela semble monnaie courante aux Etats-Unis, Kevin se distingue par le fait de l'avoir fait aux flèches, ce qui évite un débat sur les armes à feu pour en revenir aux individus au coeur du problème même: Kevin et sa famille.

Terrifiant par son franc-parler et par son honnêteté (ce livre regroupe toutes mes peurs face aux enfants: aime-t-on forcément son enfant, que faire si on le déteste? à lire -ou pas- avant d'avoir des enfants..), l'auteur remonte jusqu'à la Genèse de l'enfant pour tenter de trouver une explication, et pour chercher sa propre part de culpabilité.

Certes, l'ébauche des personnages semble parfois un peu caricaturale, et m'a fait pensé à Rosemary's Baby. Kevin pourrait être le diable incarné, mais le problème est que finalement il n'est probablement qu'un adlescent à problème ayant dépassé ses limites, dans une société ne sachant gérer cette situation.

Il faut qu'on parle de Kevin est une véritable réflexion sur les enfants, le rôle des parents, l'amour parental, et une description au vitriol de cette société. Pas de réponse, pas d'explication, juste beaucoup de questions. Et finalemet la plus belle réponse que l'on peut avoir: l'amour (san aveuglement) en dépit de tout.

jeudi 25 décembre 2008

Quand Friends mène à Dickens


Lors d'un épisode de Friends, Joey passe une audition pour une nouvelle comédie musicale intitulée A Tale of Two Cities. Il choisit donc de chanter entre autres New York, New York jusqu'à ce que Chandler lui réponde qu'à priori, il ne va pas avoir le choix des villes. Friends étant bourré de références, pour celui qui n'a pas le bagage culturel nécessaire, il rate une grande partie des blagues. Faisant partie de cette catégorie, j'avais renoncé à comprendre, jusqu'à ce que l'on m'offre le livre. J'ai enfin compris que A tale of two cities était un roman de Dickens ayant inspiré une comédie musical.

Et comme je déteste rester sans réponse, je l'ai lu sans grand enthousiasme au début. Sauf que c'est un roman passionnant, évidemment très bien écrit, et pourtant très accessible en langue originale.

Se déroulant à l'époque de la Révolution française, entre Paris et Londres (the two cities donc), l'auteur restranscrit avec beaucoup de brio l'ambiance probable de l'époque. Même l'histoire (d'une famille) servant de fil conducteur n'est pas trop mièvre et sentimental à mon goût. Excepté les repères historiques, le roman n'a pas pris de coup de vieux.

On comprend pourquoi certains auteurs restent des références en littérature. Et je comprends désormais mieux pourquoi le personnage de Joey ne peut pas comprendre l'allusion. Comme quoi, avec un peu de volonté, tous les chemins mènent à Rome!

mercredi 24 décembre 2008

In Western folklore, a changeling is the child of a fairy, elf or dwarf who is left in place of a human child, stolen by the fairy folk away from his human parents. In some stories, the changeling was a piece of wood instead of the fairy child. Far from folklore but inspired by a true story, Clint Eastwood’s The Changeling tells the tale of Walter Collins, stolen one afternoon from his mother Christine’s home. Unlike the changeling of myth though, no fairy child is left in his place. Instead his mother is plunged into nightmarish despair as she begs for help to find him. Months later he is miraculously restored by the then corrupt and inefficient LAPD but to her growing horror, she realizes that the boy returned to her is not her son. What follows is even more horrific as Christine is by turns denounced as, a hysterical woman, a liar and finally as a lunatic to be confined at an insane asylum. Alone and desperate, she is aided in her plight only by a charismatic pastor who has made it his mission to fight the LAPD.
This is by no means an easy movie to watch. Director Clint Eastwood has no qualms taking on difficult themes and this latest one proves to be hewn from the same dark material as his previous ones (Mystic River, Million Dollar Baby are just two that come to mind). In the Changeling, the theme of a lost child is overshadowed by the gross corruption of the police and the treatment meted out to women during those troubled times. It was apparently not unheard of to incarcerate women in asylums for their own good. And as if that were not enough, we see as the movie evolves that a serial killer is actually involved. Whew. It’s a lot to take on and this is further proof that life is often stranger than fiction. Whatever we may feel about depressing movies, we can certainly admire Eastwood’s efforts to tell such this dark yet affecting story.
Angelina Jolie takes on the role of Christine Collins and she makes a supreme effort to tamp down her magnetic star power. It is not easy but it is a good effort. As Jolie plays her, her Christine Collins is by turns a mother worn down by grief, defensive and determined. No sign of the buff Amazon roles that we are probably more accustomed to seeing Jolie play. This role should go a long way towards convincing Hollywood (if there be any need at all) that she is able to do more serious roles that don’t rely on her stupendous good looks.

mardi 23 décembre 2008

Gems galore

I felt like Christmas came early when I recently attended the Salon du Mineralogie et des Pierre Semi-Precious at the Marriott Hotel. As it has been awhile since I attended a salon of this nature I was particularly excited when I learned about one that was taking place in Paris. Over 80 exhibitors from all over conspired to put on a varied and literally glittering salon. Even more people similarly fascinated and passionate about stones and minerals were there to partake of the event’s particular atmosphere and of course to admire and buy the gems on display. It was a completely fascinating event. There were exhibitors showing such familiar stones as amethysts, amber, turquoise and quartzes of all hues and shapes. But what was special were the certain few who included in their stands the more unique specimens to be found in the world. Just a few of the special ones included Sulphur (in its mineral form it’s a very pretty yellow color), Spinels (they were the special fuschia red color that I love), Eudalytes (though they were in the form of huge rocks that resembled paperweights more than gems to be worn as jewelry) and there were even Sugilites (in the prettiest lavender purple color that showed their mineral content to perfection). As it was a gem fair after all, it was the perfect occasion to pick up the special stone, maybe a little diamond or ruby, to turn into a ring or pendant and there were a good number of people no doubt doing just that around the stands with the more traditional stones. And for those who prefer their minerals fossilized, there were a good number of exhibitors showing fossil rocks where all manner of animal shapes (prehistoric ones, I presumed) and plants were embedded. To be honest, this part of the fair was a little scary but it didn’t seem to dissuade the people from gawking and in some cases, poking about.
All in all you could easily spend a good afternoon looking around at all the wares and why not, pick up a souvenir or two. Certainly, I’m looking forward to the next one.





A book to pass on

In May 1992, a little after the beginning of the Sarajevo war, 22 people were killed by mortar fire while waiting to buy bread at a bakery. To honor and mourn the people who had lost their lives Vedran Smailovich, a cellist decided to play at the square where they died for 22 straight days. His actions form the basis for Steven Galloway’s novel The Cellist of Sarajevo. Later on, I found out that the book caused a minor controversy as Smailovich was not happy about the book. He actually protested the use of his life as basis for the book and contests the facts as Galloway recounts them. That said, this is a book well worth reading on the strength of its own merits.

The book traces the lives of three people caught in the middle of the war. There is Kenan, a father of three who must make his way across the dangerous streets of the city to fetch water for his family and a cantankerous old neighbor. Then there is Dragan, a baker whose wife and son were able to leave the city for the safe shores of Italy and finally there is Arrow, a young woman recruited by the city’s defenders to shoot the snipers. Her latest mission is to save the cellist from being killed as he plays his tribute.

In the hands of a less skilled novelist, a story like this has the potential to become melodramatic and overwrought. Fortunately, Galloway is skilled enough to let the story tell itself. And it is a moving one. It brings home the horrors and alienation caused by war and the toll it takes on every individual. One of the most touching moments of the book comes when Dragan sadly realizes that the beautiful Sarajevo of his memories is fast being degraded by the current war torn state of his city. It is one of the heartrending parts of the book. Despite the grimness of the story, there are flashes of hope. Incongruous as it may seem, we see in Arrow’s character, the promise of a better future (clichéd as that may sound) when she refuses to forget the decent person that she once was and by choosing to be this person despite the high cost it demands of her.

On ladies and Kings

I have to confess to a weakness to historical fiction. They are for the most part well-written, often well-researched and always entertaining. Added bonus, you always learn something about the particular period described in the book. I have to say though that its been awhile since I've read a good one. The last one I particularly enjoyed was Athenais by Lisa Hilton. It was a really great read about the Marquise de Montespan, also known as Athenais and the next time I visited Versailles, it was with the picture of the Marquise as she lived during those times. Since I dearly liked this book and more importantly I liked Athenais, I was a little reluctant to read about Louise de la Valliere, the first Maitresse en titre of Louis XIV later supplanted by the beautiful Athenais. That said, I hadn't yet read anything by Sandra Gulland so I was curious about this writer. I'm glad I did as Mistress of the Sun was a thoroughly enjoyable read.

Louise de la Valière was born into a humble family. Early in life, she tames a wild horse through bone magic, an act which haunts her throughout her life. She believes that this act of transgression against her faith marks the beginning of her family’s disastrous descent starting with the untimely death of her father. After a series of events, she finds herself in the unlikely position of lady in waiting to the Princess Henriette, King Louis XIV’s sister in law. And such brings her to the attentions of the young Sun King, though their first meeting takes place long before she comes to court in a forest with either of them unknowing of the other’s real identity. When they meet again at Court, the King becomes enamored of the virtuous Petite, as she was known. Slowly she succumbs and they embark on a long affair resulting in four children. Despite the happiness their love affair brings her and the privileges her position affords her and her family, Petite is forever haunted by her conscience. In the end she must learn to find peace in the midst of her royal life.
Sandra Gulland shows a meticulous eye towards the details of this period. And she paints a vivid picture of Paris under the Sun King. Her lively descriptions of city life and the traffic among the barges as they wait their turn to cross the Seine gives us an extremely rich picture of Paris as it must have been. As the love affair between the King and Petite begins quite early on in his reign, we also see how Versailles is transformed from a humble hunting lodge to the immensely extravagant palace it is now. Rich descriptions aside, what elevates this book from romantic fiction (though I have to admit that there’s nothing wrong with a good romance, now and then) is the portrait Gulland paints of Petite. As portrayed under Gulland’s skillful hands, Petite is a conflicted person who struggles to do her best according to her convictions. While she loves the King greatly, she is unable to reconcile this love with her religious convictions. And it doesn’t help that she is told by court priests that giving in to the King involves a higher moral duty that takes precedence over the simple tenet of respecting marital vows. Unfortunately for Petite, she lived at a time when the King’s word was paramount and there were very little options open to women. It is a triumph of her own personal will when Petite is finally able to make her way towards the peaceful life that long eluded her. “Sin was in her, she knew that, but she would not give way this time.”

samedi 20 décembre 2008

Tracy, come back!


Okay, là comme ça, cela ne vous dit rien. Mais avec beaucoup d'imagination, vous devinez Tracy Chapman. Elle était à Paris dans le cadre de sa tournée pour la promotion de son nouvel album, dont la sortie fut assez discrète à son image. L'artiste n'avait pas effectué de tournée solo depuis dix ans, ses fans l'attendaient donc de pied ferme.

Paraissant 30 ans (soit, je suis myope mais quand même), mais née en 64 tout de même, l'artiste a donné une prestation tout en émotion. Au contraire d'une Madonna qui mise tout sur les effets spéciaux, et ses tenues (et oui j'aime bien Madonna), Tracy Chapman a tenu une foule en délire avec une voix exceptionnelle et ses guitares. Deux heures de pur bonheur pour une salle comble.

Le programme musical était particulièrement cohérent, et a pemis de donner un éclairage différent à ses chansons, dont l'artiste a expliqué la genèse de certaines. Assez peu démonstrative, et toute en simplicité, Tracy Chapman n'en est pas moins très charismatique.

Promise, Tracy, we'll be there next time you come!

jeudi 18 décembre 2008

Traître contre martyr



Dans la même veine que "Mon traître" et le film Bloody Sunday






(relatant les émeutes provoquées par les soldats Britanniques lors d'une manifestation pacifique des Irlandais du Nord -à défaut de connaître le film, vous connaissez forcément la chanson de U2-), le film Hunger met en scène la grève de la fin de Bobby Sands, leader de l'IRA.

Le film, qui ressemble davantage à un documentaire par sa forme, requiert d'avoir le coeur bien accroché. Si Bobby Sands est certes le personnage central, y gravitent également autour de lui des membres de l'IRA, certains probablement assez peu préparés à ce qui les attendaient. Les tortures subies et infligées par les Britanniques sont connues, les voir à l'écran permet une nouvelle prise de conscience.

La violence ne donnant pas les résultants escomptés, Bobby Sands la retournera contre lui-même , et se laissera mourir en 66 jours, au terme de souffrances inhumaines.

Le rythme sera peut-être un peu long pour certains mais il permet d'intérioriser le combat et la souffrance de ces individus qui ne demandent qu'une chose, être libre dans leur propre pays. Combat proprement héroïque de mon point de vue, mais je me suis aperçue que certains considéraient l'IRA comme une organisation terrorriste au même titre que l'ETA ou que les indépendantistes corses. Certes la violence est condamnable, mais personne n'a jamais considéré les résistants français bombardant les chemins de fers lors de la seconde guerre mondiale comme des terroristes. La victoire justifie-t-elle à postériori les moyens?

Un film que je recommande chaudement pour une meilleure compréhension du problème irlandais et plus largement pour son interrogation sur la résistance et la violence.

mardi 16 décembre 2008

ça s'en va et ça revient

J'avais déjà lu des romans de Queffelec, mais impossible de me souvenir lesquels. Et à la lecture du Plus heureux des hommes, j'ai compris pourquoi: les oeuvres de cet auteur m'ennuient teriblement, ce qui fait qu'à peine le livre refermé (je suis têtue et vais donc toujours au bout des choses), je l'oublie.

Le dernier n'y fait pas exception. Histoire d'amour sur fond de thriller, ou vice-versa, je me suis désintéressée de ses personnages et de l'intrigue dès les premières pages. Quand en plus le style littéraire est très parlé et décousu, il a fallu que je sois particulièrement en manque de livres pour aller jusqu'au bout.

Cette fois, j'arrête, Yann Queffelec n'est définitivement pas un auteur pour moi.

mardi 9 décembre 2008

Fashion Margiela style

A plain white square with four rough stitches is all that is attached to their clothes. Unremarkable except that it is the chosen mark of Maison Martin Margiela. In this day and age when designers are almost as famous as their clothes, Margiela is the odd man out. One of the original Antwerp 6 who took the fashion world by storm, he has since then become one of the most reclusive designers of our era. He never gives interviews, is even more rarely photographed and emphasizes the collectivity of their efforts, hence the use of the plural “we” in all correspondence and press releases . How do we even know he truly exists? Well, he used to work for Hermes and started in Jean Paul Gaultier. The scarcity of known facts about him, has served to focus attention on his designs. And his designs are not for the faint- hearted, neither are they for those with a more traditional bent in their clothing tastes.

They are almost surreal designs, with a subversive edge. They emphasize construction, or perhaps, more accurately deconstruction. But they almost always have a humorous edge. How can you take seriously a fur coat constructed out of two vintage coats? Or a huge silver pair of Tabi boots that look like they can take you to the moon and back.
To commemorate his more than 20 years in the business, the Mode Museum of Antwerp is running an exhibition of Maison Margin Margiela. The exhibition focuses on the themes and concepts that have dominated his work and features the pieces that best exemplify them. They are worth seeing if only to have an idea of how his or theirs (they do emphasize collectivity after all) mind. And short of actually acquiring a piece or two for yourself, the exhibition is a good way of getting an up close and personal view of the clothes. An impressive part of the exhibition (and one which unfortunately you can’t take photos) is that which features the Artisanal part of the collection. Ostensibly they are jackets or tops but they take on a more bizarre characterization with the use of feathers, leather straps complete with buckles, and chains. Despite the outrageous nature of a number of his pieces, Margiela’s clothes always reflect a mastery of actual clothes making. After all, you can only deconstruct once you know how to construct. And here, Maison Martin Margiela is a master.

Some photos taken from the exhibition..

Trompe l'oeil designs....


Dressing up to the nines Margiela style...

Emphasis on shoulders....

dimanche 7 décembre 2008

Quand la cocaïne mène au crack...



Cocaïne an authorized biography m'avait introduit à l'univers du crack, mais comme j'aime aller jusqu'au bout des choses, je me suis empressée d'acheter Crack de Tristan Jordis, sorti lors de la rentrée littéraire.

Récit de son expérience chez les fumeurs de crack pendant un an, son livre est le pendant du documentaire qu'il n'a jamais pu tourner.

J'étais un public facile à satisfaire, le sujet me fascinant particulièrement, et pourtant je reste du ma fin. Morcellé, le livre ne donne que des aperçus: factuels (je n'en sais pas beaucoup plus qu'avant sur le crack, si ce n'est que c'est quasi addictif dès la première prise, au contraire de la cocaïne) et sociologiques (qui sont les "usagers"?, pourquoi deviennent-ils toxicos?, quels sont les mesures mises en place?). Le fil rouge est le cheminement de l'auteur pour tenter de faire un film qui n'existera jamais, mais le chemin est fort long pour le lecteur. Evidemment, le style est loin d'être littéraire, puisque la plupart du texte est contituée de dialogues avec les toxicos, ce qui ne rend pas la lecture plus plaisante.

Au final, j'en ressors avec l'impression d'une grand superficialité. Certes l'auteur y a laissé du temps, de l'énergie et de l'argent (les toxicos ayant tout aussi bien compris que n'importe qui que rien n'est gratuit), mais cela ne suffit pas pour écrire un livre intéressant. Cela sonne un peu creux, et l'ensemble manquent un peu de recherches, oui si elles ont été faites, d'explications et de données factuelles.



jeudi 4 décembre 2008

De la musique dans les films


Christophe pour moi, ce fut longtemps synonyme d"Aline". Sympa à chanter au coin du feu dans un camp scout, mais pas vraiment une référence musicale en soi.

En 2006, lors en voyant la bande annonce de "Quand j'étais chanteur" (film très touchant d'ailleurs), je reconnais une chanson qui me touche et me poursuit bien après le film (et non ce n'était pas "Quand j'étais chanteur" de Michel Delpech). Il s'agit des "Paradis Perdus" de Christophe.



Par le biais d'articles sur la musique (ok, une nterview de Raphaël, mais ça tape plus de dire que je lis des articles sur la musique), je m'aperçois que Christophe est manifestement un artiste phare de la culture musicale française qui a influencé les générations postérieures.

S'ensuit alors une quête effrénée pour trouver un best of de Christophe (à un prix raisonnable!) dont je réalise alors aussi qu'il est l'auteur des "Mots Bleus".
Deux and après, Alapage m'offre l'occasion de me l'offrir (merci leurs promotions pour relancer l'économie en crise!). Outre ses classiques cités ci-dessus, j'en ai découvert quelques autres comme la Dolce Vita et Ne raccroche pas.

Certains diront que Christophe est ringard et kitsch. Ils n'auront probablement pas tort mais je pense que fondalement la façon dont la musique touche un individu est inexplicable. Certes il y a des critères qui font que certains artistes et certains morceaux sont incontournables, mais comment cela se fait-il que je sois autant touchée par Christophe que par AFI (hard-rock)? Ou que Gainsbourg qui est cultissime m'ennuie profondèment? Aucune réponse à apporter, mais j'assume totalement mes goûts musicaux désormais, tout aussi éclectiques (voire guimauve) qu'ils soient.


mercredi 3 décembre 2008

De la scène théâtrale versaillaise à la superproduction américaine...


Un lundi soir d'automne 2008, j'assiste (liens familiaux obligent) à la lecture d'une pièce inédite d'un auteur français. Michael Lonsdale lit le rôle principal. J'apprends qu'il est un acteur incontournable (soit, mais pour moi, il n'est que le sosie de Soljenitsyne). Ses talents ne me frappent pas particulièrement (la première qualité d'un acteur sur scène n'est-elle pas de se faire entendre ET comprendre?) mais on me dit qu'il a vieilli (pas de chance.. -pour lui ou nous?-).

Quelques semaines passent, et j'oublie sa (non) mémorable performance... jusqu'au visionnage du film Le Nom de la Rose. Couronné de récompenses, on m'avait aussi dit que c'était d'un ennui à mourir. Mon opinion ne tend ni l'un ni vers l'autre. Sean Connery y est exceptionnel, et porte à mon sens le film sur ces épaules. Le reste des personnages est un peu caricatural et grotesque, et pas assez dégrossi à mon goût (hello Quasimodo et Nell!). Cela dit, le film se laisse regarder (et je me reprends un coup de vieux en voyant un Christian Slater adolescent!).

En revanche le plus intéressant (et là où je voulais en venir pour ceux qui ont suivi) est que l'un des acteurs principaux est Michael Lonsdale (irreconnaissable et son personnage n'a pas non plus une place particulièrement intéressante dans l'histoire...). N'étant manifestement pas la seule à avoir fait le lien, il semblerait que la vie d'un artiste, ou en tout cas sa célébrité soit fort courte, et suive des chemins tortueux. Sans offence Michael, mais j'aurais préféré Sean...