dimanche 30 décembre 2007

Pour anticiper cette nouvelle année!


Qui échappe à la tradition du film du dimanche soir? Alors ce soir, c'est Garden State, choisi dans la section "dramatique" de mon vidéo-club (c'est la veille du 31 décembre, donc ambiance drame plutôt que comédie). Mais Garden State irait davantage dans la section comédie.
C'est léger, mais pas stupide, rafraîchissant, mais pas naïf. L'histoire n'est pas nouvelle, celle d'un jeune homme perdu qui retrouve goût à la vie grâce à une jeune fille aussi perdue que lui. Mais c'est bien joué, et les personnages sont attachants. Les dialogues sont loin d'etre dénués d'intérêt. C'est parfait pour un dimanche soir, afin de reprendre la semaine (et l'année) plein d'entrain. Et cela me conforte dans l'idée qu'un film avec Natalie Portman n'est jamais mauvais, même si il me reste encore quelques-uns de ses films à voir.

Cassé!


Rien ne m'énerve plus que d'entendre des "private jokes" que je ne comprends pas parce que je n'ai pas la culture adéquate. Malheureusement, les "private jokes" font généralement référence à des films qui ne sont pas du tout mon genre.
Mais la culture requiert beaucoup d'efforts et de sacrifices... Alors je me suis décidé à regarder Brice de Nice. Sans commentaire serait peut-être le terme le plus approprié. Que dire de ce film? Jean Dujardin est fidèle à lui-même, et j'avais l'impression de voir son personnage "d'un gars, une fille", Alexandra Lamy a probablement accepté son rôle par solidarité de couple, et Elodie Bouchez et Clovis Corvillac avaient besoin d'argent...
Pour ma part, soit je ne suis vraiment pas intégrée à ma génération, soit je suis vieille avant l'âge, soit, je ne sais pas appréciée l'humour simple, mais je n'ai pas ri. Le film ne paraît pas long, c'est déjà ça...
Alors la prochaine fois, j'essaierai de me concentrer sur les références culturelles que je ne comprends pas mais que je pressens intéressantes...

Un peu de réalisme....


Une banlieue envahissante, des mariages pensants, des enfants, bref l'ennui. Un homme, une femme dans la même situation, c'est déjà assez pour qu'ils dérapent, mais quand en plus ils ont le physique de Kate Winslet et Patrick Wilson, on peut difficilement leur reprocher.
On ne sait si le titre Little Children fait référence aux enfants, ou à leurs parents qui refusent de grandir et de prendre leurs responsabilités. Les personnages gravitant autour de cette liaison ( un pédophile, un flic) apportent de la profondeur et une ouverture sur le monde leur entourant.
Cette histoire n'a pas pour but de donner de réponse à l'insatisfaction que l'on peut ressentir dans sa vie, aux problèmes de couple, et n'absout ni ne rejette les liaisons hors mariage, ce film constate (après tout les statistiques rapportent un chiffre allant de 75% à 83% d'hommes trompant leur femme. Je n'ai pas de statistiques pour les femmes, mais cela ne doit pas être très glorieux non plus).
Et cela fait du bien de savoir que quelle que soit sa situation, tout le monde est appelé à se débattre dans sa vie, à faire des choix, à faire des erreurs, à se tromper, et à assumer et réparer ses erreurs. Et cela pour moi c'est optimiste.
Non, vous n'allez pas trouver le prince charmant ou gagner au loto mais par vos choix et vos tatônnements, vous allez pouvoir vous construire la vie que vous avez décidé. Evidemment, si vous pouvez éviter de tromper votre partenaire pour ça, et ainsi aider à la baisse de ces statistiques assez glauques, je ne peux que vous en être reconnaissante!

Encore un peu d'optimisme pour la nouvelle année...


En commençant le roman, je ne me souvenais connaître l'auteur, mais narrivais plus à me souvenir ses autres oeuvres, ni si j'en avais lu... Après un chapitre, je faisais le lien avec Le monde selon Garp. La quatrième main, de John Irving, s'en rapproche tant par son style très particulier, que par l'histoire.
On y suit les péripéties de Patrick Wallingford, son passage d'adulescent à adulte, sa quête du bonheur, ainsi que celles des quelques personnages gravitant autour de lui. Comment ne pas penser au monde selon Garp?
C'est agréable à lire, le style est assez drôle, c'est plein d'optimisme, et ce serait parfait comme lecture de plage. Je regrette que les personnages annexes ne soient qu'effleurés, et suis toujours un peu sceptique des "happy end" (mais après tout l'auteur est américain). Certes le personnage principal a perdu sa main gauche, mais c'est ce qui provoque la succession d'événements aboutissant à son bonheur. Et les autres personnages finissent aussi sur leur petit nuage. Je sais que nous sommes en pleine période de fin d'année et donc que cela doit inspirer des voeux de bonheur, mais je suis d'une nature plus réaliste qu'utopique...
Mais que cela ne m'empêche pas de vous souhaiter tous mes voeux de bonheur pour cette nouvelle année!

mardi 25 décembre 2007

Fête de famille


Noël est propice aux fêtes de famille, donc "La Nuit nous appartient" est tout à fait d'actualité. Il est vrai que les réunions de famille des personnages interprétés par Joaquin Phoenix et Mark Wahlberg sont probablement un peu plus agitées que la moyenne...

Les deux acteurs jouent deux frères, Bobby, un gérant de LA boîte de nuit branchée de NYC (Phoenix) et Joe, un policier (Wahlberg), tous deux fils de policier. Et qui dit monde de la nuit, dit drogue. Et manque de chance, Walhberg est nommé chef des stups. Ce qui veut donc dire une petite descente dans la boîte de son frère (ce que celui-ci apprécie très moyennement), afin de capturer LE caïd responsable de la distribution d'héroïne à NYC. Ce dernier ne prend pas non plus très bien cette petite intrusion dans son business et fait tirer sur Wahlberg (qui en réchappe, sinon comment continuer l'histoire?). Vient alors pour Bobby, le temps de la décision, choisir entre le bien (la famille et la police), et le mal (la drogue, le monde de la nuit, et la petite amie portoricaine).

On y retrouve donc tous les ingrédient d'un bon film policier américain: le patriotisme, les méchants russes, les bons américains, les porto-ricains dont on n'ose pas dire s'ils sont bons ou méchants... Même les noms des deux frères, Joe et Bobby, dégoulinent de patriotisme américain.

Mais on doit reconnaître que les Américains savent faire de bons films policiers efficaces, et ce film est dans la même veine que les Infiltrés (de Scorsese) et American Gangster. Alors, oui, j'avoue que c'est appréciable de regarder pendant deux heures les gentils américains gagner contre les méchants russes. Les deux acteurs, auxquels s'ajoutent Robert Duvall sont bons dans leurs rôles. On croit le temps du film que le bien peut vaincre sur le mal, c'est la magie de Noël...

dimanche 23 décembre 2007

Pour un dimanche sous la couette


Décidemment j'aime les week-ends d'hiver, particulièrement la veille de Noël, quand, alors que tous les compatriotes sont dans les grands magasins pour leurs dernières cadeaux de Noël, je reste chaudement sous ma couette avec un bon bouquin (il sera toujours temps d'angoisser pour les cadeaux non achetés).

The Girls de Lori Lansens est l'autobiographie fictive de siamoises, de leur naissance à la veille de leur mort. Aucune commisération, aucune plainte dans ce récit, mais beaucoup d'amour, d'humour, de réalisme, et une légère teinte de cynisme. La vie est à prise à bras le corps, et c'est beau à lire. On y retrouve les valeurs qu'on (je) aimerait retrouver dans la vie quotidienne, et qui malheureusement semblent parfois disparues.

On y envoûté par leur histoire, mais aussi par celles des personnages qui gravitent autour d'elles. Le monde décrit n'est cependant pas celui des Bisounours, et on y retrouve aussi la méchanceté inhérente à tout être humain. Mais si ce récit n'est pas édulcoré, l'auteur ne s'y attarde pas, car finalement, si la cruauté humaine est inévitable, elle n'est pas digne d'attention. Et cela n'empêche pas la vie d'être belle, et d'être appréciée, quelque soit les difficultés rencontrées.

Encore une belle leçon d'optimisme, qui tombe à pic avant ces fêtes.

What and Why I Read


Pour répondre à la question de the Red Wheelbarrow (charmante librairie anglo-saxonne):



What and Why i read? Hard question and at the same time so simple.

Reading has always been a tradition in my family, so i was hooked as a kid. The trips to the library were ritual, and i loved them. And even through teen years when you are supposed to reject every tradition, i still loved reading.

But then now as i grown-up, i wonder why i read so much, and i guess there are a few reasons. Yes i read because i love learning new things, and books are a way for that, but i read too to escape reality. Because life is hard, tough, and sometimes it is much better to spend a day reading the story of somebody else than confront yours. Sad, i know, but that's my way of dealing with life.

And when i see a bookstore i am drawn to it, i am like a kid in a candy store. I look, look, and escape as fast as i can, so i am not going to be tempted. I feel sometimes like a drug addict trying to battle his/her addiction. But it feels good to see so many opportunies to learn, travel, or be somebody else for a few hours of time.

Everywhere i go, i take a book (or a few). that's my security blanket. If any (bad situation) arrives, i can confront it as long as i have a book. If i am stuck and need to wait, i have a book. If am bored at a dinner, i know i have my book, and i know i could (theorically) just read instead of being bored (though i have never the guts to do it yet). Books are my stick to go on in life.

Books are just not books, they are moments of hope and relief as well as music and movies.

samedi 22 décembre 2007

Quand vous voulez faire durer....


Vous êtes à court financièrement, donc vous voulez faire durer vos stocks de lecture. Rien de plus frustrant que de finir un bon bouquin et de commencer à angoisser parce que le stock de ravitaillement diminue.
Je vous recommande donc comme remède: Le Peintre des Batailles d'Arturo Pérez Reverte. C'est intelligent, et pas inintéressant... mais c'est ennuyeux. Disons que c'est parfait pour lire dans le métro, au moins vous n'êtes pas forcés d'arriver en retard au boulot parce qu'il vous fallait absolument finir (le chapire, le livre...).

Un ancien photographe de guerre vit désormais reclu dans un petit village, et passe désormais ses journées peindre une énorme fresque, fruit de ses différentes expériences de guerre. Jusqu'au jour où un de ses anciens modèles réapparait.

Le résumé est donc alléchant, mais dès la fin du premier chapitre, je n'avais qu'une envie: arrêter. Je ne sais pas si c'est dû aux descriptions longues et détaillées de peintures (la matière comme les tableaux), les réflexions philosophiques parfois (à mon goût) pompeuses, ou l'histoire d'amour tragique en filigramme (le femme aimée était bien sûr ancien mannequin, et vous avez donc le droit aux superbes descriptions de la femme habillée seulement de la chemise de son amant au balcon, en pleine nuit, observant la ville en train de détruire sous ses yeux. Les femmes avec défauts ne sont donc jamais aimées?).

Cela dit, cela peut plaire à certains, on y retrouve une réflexion intéressante, mais tellement distillées que cela en gâche l'effet.

Sur ce, je pense avoir bien mérité mon prochaine roman, encore une histoire familiale américaine.

dimanche 16 décembre 2007

Un peu d'histoire


Mata Hari est une légende. Et une légende qui vous poursuit pour peu que vous y fassiez un peu attention. L'expression Mata Hari semble même être tombé dans le domaine public.
Alors quand je suis tombée à ma librairie sur Mata Hari de Fred Kupferman, sorte de "Mata Hari expliquée aux nuls", je n'ai pas hésité. Si j'ai bien un défaut, c'est celui de détester ne pas des questions sans réponse, et cela faisait plusieurs fois que je croisais le nom de Mata Hari, sans avoir autre chose qu'une vague connaissance de son existence.
Le livre est concis, clair, précis. C'est ce qu'on lui demande. Ce n'est probablement pas le livre qui vous tiendra en haleine toute en nuit, mais ce n'est pas son but. Mata Hari est replacée dans son contexte historique, et cela refraichit en même temps mes failles culturelles et historiques.
En conclusion, ce livre est un bon palliatif à vos interrogations sur Mata Hari. Le seul défaut étant que maintenant, j'ai beaucoup de recherches à faire concernant les nombreux personnages cités qui me sont inconnus!

Une provision de thé et une bonne journée devant vous


Je n'ai jamais pensé être être particulièrement chauvine, mais il est vrai que j'avais ce livre depuis quelques temps dans ma pile de livres à lire. Je me méfie toujours un peu des best-sellers américains, où les trois premières pages du livre sont consacrées à l'apologie du livre, et où on y trouve toutes les critiques littéraires de tous les journaux américains encensant le livre. Après tout le marketing est un mot anglo-saxon, et dans ce domaine ils dépassent les Français de loin.
Soit, The Glass Castle de Jeannette Walls avait reçu avait reçu plusieurs prix, et soit les critiques disaient qu'une fois commencé, on ne pouvait plus lâcher le bouquin. Mais les mémoires sur l'enfance américaine, il en existe des étagères entière chez Borders et Barnes and Nobles, donc pourquoi celui-ci serait-il si bien?
Parce que l'écriture est drôle, simple et terriblement authentique. On suit les tribulations de la narratrice à travers l'errance de ses parents (notamment pour échapper aux créanciers) dans les lieux les plus improbables, et donc les conditions les plus inimaginables. On n'arrive à décider si les parents sont simplement incompétents, égoistes, idéalistes, ou juste perdus dans un monde où on ne laisse la place qu'aux gens qui rentrent dans un moule.
Et finalement je devrais travailler pour un journal américain, car moi aussi je n'ai pu interrompre ma lecture et l'ai fini en une journée. Déçue d'avoir fini, mais transportée par une si bonne lecture, et optimiste en voyant que finalement même si les cartes de la chance ne sont pas données à tout le monde à la naissance, il existe quand même des moyens de s'en sortir.
Le parcours de la narratrice m'a fait penser à celui de Ayaan Hirsi Ali dans Infidel. Des personnes qui, en dehors de toute opinion (politique...), se sont formées à la force du poignet et que l'on ne peut qu'admirer, et qui imposent une petite remise en question. Si eux qui n'avaient rien ont réussi à se contruire et à arriver si haut (dans leurs ambitions, pas dans l'échelle sociale), moi qui avais tout, qu'ai-je construit?

samedi 15 décembre 2007

Pour une soirée au coin du feu

Un roman dont l'histoire est liée au cinéma, que demander de mieux? Quand en plus le temps est froid et sec et donc propice à une bonne soirée de lecture au coin du feu?

Et bien malheureusement cela ne suffit pas forcément. Si Baisers de cinéma d'Eric Fottorino se lit facilement et remplit sa fonction de livre pour la soirée, le livre ne marquera pas les esprits.

Le personnage principale recherche sa mère dans les films de la Nouvelle Vague, celle étant prétendument une actrice. Sa liaison -ou plutôt passion- avec une femme mariée l'éloigne et le rapproche à la fois de son but.

Si on est content pour le narrateur que sa quête soit terminée à la fin du livre, on l'est aussi pour le lecteur. Malheureusement parler de soi est très dur, et si toute vie vaut probablement la peine d'être raconter, certaines le sont mieux que d'autres.

Reste que le livre se lit, et que le pour un lecteur féru de cinéma, ce dernier n'aura qu'une envie c'est de voir les films cités qu'il n'a jamais eu l'occasion de voir! Comme quoi rien n'est jamais perdu.

jeudi 13 décembre 2007

Fête des Lumières à Lyon




Un peu de tourisme pour s'échapper d'un hiver triste et gris. Direction Lyon, car parait-il la Fête des Lumières de Lyon est un must, et un passage obligé pour toute personne qui se respecte et qu'en plus coup de chance, le 8 décembre (jour de la Fête des Lumières donc) tombe un samedi. Et comme je me respecte (et que je ne suis pas vraiment difficile à convaincre dès qu'il s'agit de voyager), me voici dans le train un samedi à 7h du matin. Bizarrement j'ai plus de facilité ce jour là pour me lever que les jours précédents pour aller bosser...

Crapahutage et visite de la ville toute la journée et le soir à partir de 18h, illuminations de points stratégiques de la ville. Et beaucoup, beaucoup, beaucoup de monde. On se croirait sur les quais du métro les jours de grève.

On suit donc à son gré les étapes des promenades recommandées en passant ou non par le marché de Noël, et en admirant et/ou comprenant les illuminations. Beaucoup se rattachent àde l'art contemporain, et je dois dire que j'ai assez de mal à comprendre pourquoi une ville entière se rassemble pour contempler trois énormes boules illuminées se balançant au gré du vent... En revanche au gré des rues, on peut découvrir de petites merveilles comme cette jungle se projetant sur une église, ou encore une cabine téléphonique reconvertie en aquarium...

Et la vue des bâtiments illuminés dans les hauteurs de Lyon de l'autre côté de la Saône vaut le détour.

En conclusion, je dirais que Lyon vaut une visite pour elle-même et non pour sa fête des Lumières, beaucoup trop surestimée à mon goût. Il paraît que cette année ne valait pas les précédentes, il va donc falloir que j'y retourne l'année prochaine pour vérifier!

Cocaine: an unauthorized biography



Lors d'une de mes virées lèche-vitrine en librairie (certains -certaines surtout- ont pour addiction le shopping -Zara, H&M ou autres, moi ma drogue, c'est les librairies. Je les fuis afin d'être sure de ne pas me laisser tenter, mais ne peux m'empêcher d'y rentrer quand j'en vois une...), je suis tombée sur Cocaine: an authorized biography de Dominic Streatfield. Son titre sulfureux, et son résumé (en condensé: le cheminement de la cocaine, de l'Amérique du Sud à son invasion sur les campus américains, etc.). On me dit cocaine, je pense "Kate Moss, mince, Hollywood, cloison nasale, énergie". Alors à défaut d'avoir essayé en réel (je pourrais arguer ma pauvreté, mais non, je me méfie simplement de moi-même et ne suis pas sure de pouvoir essayer sans devenir accro), j'ai décidé d'essayer par procuration, aka en lisant ce livre.

La quête de ce livre fut déjà un exploit, et m'a déjà fait ressentir ce que pouvait être la quête de cette drogue (sauf qu'aujourd'hui trouver 1g de cocaine est probablement plus facile que de trouver un livre rare...). Etant trop pauvre pour l'acheter lorsque je l'ai vu (ah, la vie dorée des étudiants...), je n'ai pu remettre la main sur ce livre que deux ans après! S'ensuivit un mois de lecture intense pour venir à bout de ce essai.

L'auteur démarre véritablement des années 1400 et couvre tous les époques jusqu'à aujourd'hui avec un humour féroce, qui permet d'éviter un récit fastidieux et ennuyeux. De l'Inde à Londres, de Freud à Hitler, tout est examiné à la loupe pour comprendre l'origine, les implications, et les conséquences de la cocaine et son traffic. Le contexte historique est également expliqué et permet au lecteur d'avoir un semblant de compréhension de l'histoire de l'Amérique du Sud.

Davantage concentré sur l'histoire et la politique, j'ai regretté le manque d'informations sociales sur la consommation actuelle de cocaine. Oui les gens consomment la cocaine parce que "c'est fun" mais cela je désirais en savoir un peu plus sur la consommation actuelle. Pourquoi, combien, comment?

Mais je ne regretterai pas cette lecture qui m'a permis d'en apprendre autant sur la cocaine que sur l'histoire et les politiques en Amérique du Sud. Et je me félicite encore une fois d'avoir su résister à l'appel de cette poudre magique!

mardi 4 décembre 2007

Once




I have to admit that I am an unabashed fan of musicals. My childhood is replete with songs from The Sound of Music , Annie and Mary Poppins. And who can deny the cool factor of Grease during its time? It’s therefore not surprising that I don’t find it at all strange when the movie includes people bursting into song or dance or both in a number of cases. Lately however, the genre has become notable for its immense budget and publicity but scarcely for story quality, and even worse for unmelodious songs. A recent case in point would be Dream Girls. Despite my readiness to like it (its Beyonce, after all!) it should have been left to the stage. So it was with low expectations that I went to see Once, a movie written and directed by John Carney, which featured quite prominently in the Sundance Film Festival. Fortunately for me, I was happily disappointed in my expectations.
Once is quite simply a jewel of a film. It’s a simple story of a guy and girl both involved with other people. Him with a distant ex- girlfriend, and her with a child, and an older husband left behind in the motherland. Their friendship is struck on the streets of Dublin where he plays music and she sells flowers. This friendship deepens over the course of their all too short musical collaboration but it is never allowed to go beyond a certain point. The girl always aware that she has responsibilities reminds him gently that to carry things further would be for naught (in her words, it would just be hanky-panky), and he, a kind person, never pushes her. The film has a moral tone but it is never heavy and both actors, who I understand are first time ones, are artless and charming. Their story is deftly told and it ends with a bittersweet note which upon reflection is the proper end for a story such as theirs.
But let’s not forget that this is a musical movie and the songs don’t disappoint at all. The music and songs are mostly original compositions written and performed by the actors, who not coincidentally are musicians. The guy, played by Glen Hansard is the lead singer of the Irish group The Frames while the girl, played by Market Irglova is a classically trained pianist. The music is never in your face, not even the rock style ones, despite the fact that it is an integral element to their story and to the film itself. For the most part they are quietly yearning songs, some are sweeping guitar- drum filled melodies, but always they are poignant and deeply felt. The tones stay with you, and several days after watching the movie, I am still humming them to myself. What a pleasure it is to watch a really good film with a truly enjoyable musical score that you can listen to long after the film ends.


Pink princess

dimanche 2 décembre 2007

Dimanche philosophique



Un film dont on parle beaucoup me rebute généralement. Vous pouvez y voir soit une réaction d'une asociale, soit un scepticisme face à des médias prenant assez peu de risques. Avec Norah Jones, Jude Law, Rachel Weisz, et Natalie Portman, My Blueberry Nights assure un minimum d'entrée (les femmes vont voir Jude Law, et les hommes les trois actrices principales. Comme quoi on est loin de la parité!), et prend donc assez peu de risques.


Le sujet était assez vague, et les oeuvres précédentes du réalisateur Kar Wai Wing ne m'ayant pas particulièrement attiré (Eros, 2046), je me suis laissé guider par ma paresse (je me fie au programmation de mon cinéma de quartier, généralement intelligente) et ma volonté de ne pas voir que des oeuvres obscures (mais géniales) et de me fondre dans mon époque.


Le film suit donc le personnage incarné par Norah Jones (très bonne interprétation) à travers sa quête d'identité. C'est intéressant, mais pas vraiment fascinant. Le film tente de se détacher des autres films par son esthétisme (beaucoup de mouvements de caméra, assez pertubants, car le spectateur n'a pas le temps de poser son regard), et par ses quelques phrases philosophiques sur la vie, intelligentes, mais dont ce ne sera pas une découverte pour le spectateur qui aura déjà connu ça par expérience.


Le film permet donc de passer un bon moment, de saluer la performance des acteurs, et de remarquer qu'en effet il y a pire que Jude Law physiquement. Philosophiquement je méditerai sur le fait qu'il n'y a pas de raison à tout, et que si certaines tartes (aux myrtilles par exemple) ou personnes sont laissées de côté, ce n'est pas qu'elles ont un problème, c'est que le contexte ne leur ai pas favorable... Et pour les personnes qui appartiennent à cette catégorie, quel est la solution, pusqu'elles n'ont aucune action sur les causes du problème? Je vous laisse conclure sur l'optimisme de cette situation!